Notre vision.
Les êtres humains ont besoin d’espace pour vivre. Nous sommes créés à l’image de Dieu, cependant beaucoup de nos semblables vivent dans des conditions de vie injustes et indignes. Partager l’amour de Dieu dans sa globalité, c’est annoncer la bonne nouvelle de la réconciliation dont hommes et femmes ont besoin et, traduire ce message par un engagement matériel, spirituel et social concret.
a) Travail relationnel : Dieu nous a créés comme être relationnel. Dans le travail missionnaire, nous favorisons la rencontre et la communion.
b) Travail de réconciliation : la bonne nouvelle de l’amour de Dieu en parole et en actes peut ainsi toucher des femmes et des hommes afin qu’une communion nouvelle soit rendue possible (ou restaurée). S’engager pour la réconciliation peut provoquer et accompagner des processus communautaires, culturels et extra-communautaires rassemblant des peuples.
c) Travail pour la justice: l’engagement en faveur des plus faibles de la société, de leurs droits et de la défense de ces droits est notre objectif. Il peut en résulter des conflits avec la société indigène. Il ne s’agit pas de trouver des solutions faciles, mais bien au contraire, de vivre solidaires les uns avec les autres, de poser des signes, d’accompagner avec amour et d’agir de manière non-violente. Pour ce travail, il faut des candidats (tes) stables ainsi qu’une bonne formation, préparation et accompagnement.
d) Aide matérielle: voir actions humanitaires
Dans tous les secteurs (a-d), le travail peut se faire sous diverses formes. (voir rubrique collaborateurs)
Nos collaborateurs et collaboratrices apportent des connaissances professionnelles, des expériences de vie et des perspectives très variées. Celles-ci portent des fruits dans la collaboration avec les partenaires locaux dans des domaines très variés. Ils servent leurs semblables au nom de Jésus. Les compétences professionnelles, sociales et culturelles doivent être utilisées dans leur intégralité et aider justement les plus pauvres et les exploités.
Nous voulons encourager aussi bien les communautés de notre pays que les chrétiens d’ailleurs et leur donner les moyens pour être des témoins dans leur propre pays.
Nous sommes des anabaptistes-mennonites et croyons qu’en tant que tel apporter une perspective spécifique particulière dans le cercle enrichissant et multicolore des nombreuses dénominations. Les gens sont à la recherche d’une orientation, le monde doit résoudre des questions vitales et des conflits. Les premiers anabaptistes avaient beaucoup à dire et redire dans leur société sur des questions brûlantes. La vie et les paroles de Jésus servaient de critères (de mesure) pour tout ce qui touchait à leur propre vie. La vie de disciple se révèle de façon concrète au quotidien. Se fondant sur la doctrine (l’enseignement) et la vie de Jésus, les anabaptistes se sentent appeler à vivre comme ambassadeurs de l’amour et artisans de paix. Tous les peuples, toutes les catégories sociales, hommes et femmes sont invités par la grâce de Dieu à appartenir au peuple de Dieu.
Nous aimons travailler en partenariat national et international aussi longtemps que nous ne devons pas renier notre témoignage chrétien. Jusque là, nos projets ont été relayés par des organisations locales et des églises locales du pays d’accueil, ainsi que des organisations internationales. Maintenant les SMM entreprennent un important changement structurel et culturel. Le comité des SMM et la nouvelle direction avec le soutien des communautés suisses veulent développer leur engagement et aussi leurs propres projets pour œuvrer ensemble (une collaboration) dans le pays et à l’étranger.
Notre rêve est d’être à l’avenir une oeuvre missionnaire dont on dit : ses collaborateurs travaillent là où sont « les points chauds » de la planète (ici et ailleurs) ; ils ouvrent un espace pour vivre, font découvrir l’amour de Dieu à d’autres, les guident dans leur vie de disciple et les encouragent à prendre des responsabilités pour le monde et dans la communauté et, ainsi réconciliés, à s’engager pour la paix et la justice.
